Earth’s Kitchen

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Adresse: 5, rue Daunou, 75002 Paris

Téléphone : 01 47 03 32 02

Ouvrir un bar à la fois conformiste, hostile, désagréable et sans ambiance, il fallait le faire. Et bien les faces de fiente qui tiennent ce dépotoir à rupins l’ont fait. Des ouvriers de bureaux, suffisants et très cons, gangrènent constamment les lieux. Le décor “new-yorkais” normé et ultra-conventionnel doit certainement les faire rêver et leur donner l’impression qu’ils ont été mutés à Manhattan pour prendre du galon dans leur carrière d’esclave de la Banque à perpétuité.

Naturellement les bières et les cocktails sont quelconques et très chers. Derrière le zinc, les serveuses sont inefficaces et mal élevées, tout juste bonnes à faire triquer des salariés fraîchement sortis du büro. Au Earth’s Kitchen, le midi, on peut même manger ce qu’ils osent appeler de la nourriture. Tout est bien évidemment impropre à la consommation : écœurant, surgelé et toxique.

Qu’on leur balance un 747 dans la tronche pour faire comme au 11 septembre.

 

Chloe’s mini food and beverage

Chloé's

Adresse : 47, avenue Trudaine 75009 Paris

Téléphone : 01 45 26 92 53

Si vous souhaitez torchonner 260 de nos bon vieux francs dans un malheureux quignon de pain, trois feuilles de salade, un radis, deux burgers de la taille d’un macaron et un verre de vinasse, Chloe’s est là pour se charger de l’escroquerie. Car les étrons qui tiennent cette fosse sceptique mal vidangée ont tout pigé au marketing : chez Chloe’s, tout est mini sauf les prix (bien évidemment). Tout est mini vous dis-je, y compris les tables, les chaises pour poser son cul et même les mamelles de la serveuse. L’endroit est tenu par un individu qui fait assez bien semblant d’être poli, faut reconnaître. Avec son chapeau à plume, sa défroque de poète raté et ses sourires hypocrites, il vous donnera copieusement l’envie de lui flinguer les ratiches à la chevrotine ainsi que celles de toute la clientèle de bobos prétentieux qui pavanent dans ce boui-boui comme des poux dans un tonneau de caca.

Testée et exécrée par Parisàchier, la cupcakerie industrielle et les brunchs standardisés sont aussi ruineux qu’immangeables et les efforts de présentation ne suffiront pas à masquer l’infamie culinaire qui souille votre assiette. Fermez les yeux, ça vous donnera même une impression de “comme dans les latrines”. En parlant de latrines, si j’avais su, j’y serais allé pour chier dans une barquette en plastique, au moins j’aurais mieux mangé et pour pas un rond.

Le Pré aux Clercs

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Adresse : 30, rue Bonaparte, 75006 Paris

Téléphone : 01 43 54 41 73

Dans le Pré aux Clercs du XVIème siècle, le mousquetaire dégainait bravement son épée pour gagner le cœur des femmes par l’honneur et le courage ; aujourd’hui la fiotte de l’hyperclasse germanopratine y dégaine une American Express pour fourrer le baveux d’une demi-pute en Prada. C’est aussi ça la décadence.

Côté restauration, tout est prétendument “maison”. Ce baratin mensonger a le mérite d’être limpide : au Pré aux Clercs tout est bien évidemment bas de gamme, surgelé, immangeable et hors de prix. Les serveurs répondent tous aux seuls critères valides pour faire de la restauration à Paris : étourdis, stressants, maladroits, impolis. Et si vous voulez farcir la brochette de cons qui jouent les m’as-tu-vu en terrasse avec leurs Visa Gold, vous pourrez respirer les émanations nauséabondes refoulées par la bouche d’égout voisine.

Qu’on leur bourre un gros coup de genou dans les parties.

Le Sans Souci

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Adresse : 65 Rue Jean-Baptiste Pigalle, 75009 Paris

Téléphone : 01 53 16 17 04

Le Sans Souci aurait pu rester le nom du palais d’été du roi de Prusse Frédéric II. Malheureusement aujourd’hui, c’est aussi le nom d’un établissement parisien gentrifié par les attardés mentaux et les idiots suffisants du microcosme de la prod’ et de la comm’. C’est pourquoi au Sans Souci, tout individu étranger à ces secteurs ouvriarieux sera immédiatement toisé, analysé, scanné, dévisagé, montré du doigt, méprisé, moqué, ostracisé, exclu. Une forme de néo-fascisme communautaire parfaitement assumée par cette clique de bobos mal dégrossis et prétendument “de gôche”.

L’intérieur du bar ne présentant strictement aucune forme d’intérêt, ces faces d’étron agglutinent, sur le trottoir, devant le bar, où ils gloussent sur leurs dernières pantalonnades publicitaires en buvant des cocktails à faible teneur en alcool et à forte teneur en euro, transformant ainsi l’espace public en fosse à purin à ciel ouvert et incitant les serveurs, bien cons, à intervenir toutes les 5 minutes pour exiger le silence. Il faut dire qu’à Paris, au delà de 15 décibels dans un bar, les menaces et sanctions de la mairie ne tardent pas à tomber. Bref, un établissement que l’authentique fêtard se gardera, sans souci, de fréquenter.

Qu’on les fasse trimer à la chaîne pendant 40 ans à l’usine d’emboutissage de Montigny-en-Gohelle jusqu’à ce que leurs dents en tombent.

Black Dog

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Adresse : 26 Rue des Lombards, 75004 Paris

Téléphone : 01 42 71 22 27

Avec sa clique d’éternels ados pâlichons, le Black Dog nous plonge douloureusement dans une ambiance rétro digne des pires photos de classe d’un lycée technique. Redoublants, retriplants, titulaires du permis B, appelés au service militaire, on nage en plein cauchemar STI des 90’s. Matos de récup’ d’inspiration indus’ au-dessus ou tripot clandestin au sous-sol, la déco semble concilier la destinée tragique qui pendait au nez de tous ces cancres : un boulot sur une chaîne de montage en journée ; une sévère dépendance aux jeux de hasard après l’usine.

Comme chez tous les prolos, le look revêt une importance capitale. Si les fringues restent uniformément noires, ceux qui les portent ne rechignent pas pour autant à ce qu’elles soient agrémentées d’une touche d’excentricité : flocage d’insecte ou de créature fantastique ; message simpliste en lettres gothiques ; etc. Il faut bien dire que le folklore nordique ou les sagas islandaises occupent une place de choix parmi les passe-temps de tous ces chevelus, au même titre que la guitare électrique ou la branlette hentaï. En parlant de musique, la sono diffuse principalement du métal et tous les sous-genres qui vont avec, bien que le tout ressemble à s’y méprendre à une mauvaise reprise d’Europe en un peu plus rapide.

Qu’on les force à danser le zouk dans une soirée ebony.

Le Batofar

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Adresse : port de la gare, 75013 Paris

Téléphone : 01 53 60 17 00

À quelques encablures du périphérique et des voies ferrées de la gare d’Austerlitz, c’est dans une atmosphère cantine, œuf pourri et rat d’égout que cette cabotière merdique propose une restauration en dessous de tout, de la qualité au service. Burgers faisandés, tagliatelles pourries à 65 euros du kilo, le tout servi par des cons désinvoltes et impudents. Même les rats qui fréquentent le secteur ne voudraient pas de cet outrage à la gastronomie. Si vous n’êtes pas tombés malades après cela, vous pourrez toujours rejoindre les ploucs et les pétasses qui s’entassent dans la cale, comme des déportés dans un wagon à bestiaux, pour se pâmer devant les forfaitures musicales de quelques DJ tout juste bons à pendre au grand mât d’artimon.

Sur le pont, une terrasse bruyante offre une vue imprenable sur la BNF et le ministère des finances, à savoir tout ce qu’on on a fait de plus laid en matière d’architecture à Paris. On y trouve des bêcheuses de province sans importance – mais qui s’en donnent avec leurs défroques Zadig & Voltaire – rivalisant de bêtise et d’inculture crasse, le tout parfumé par les effluves fétides et puantes des eaux de la Seine.

Qu’on les enferme à fond de cale au pain sec et à l’eau.

Péniche Concorde Atlantique

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Adresse : Port Solférino – 23, quai Anatole France. 75007 Paris

Téléphone : 01 40 56 02 82

À deux pas du palais Bourbon, des marins d’eau douce de la nuit parisienne ont laissé s’échouer leur embarcation : la Péniche Concorde Atlantique. À son bord (ça pue l’œuf pourri), point de marinier : les poufiasses décérébrées du marketing rivalisent de vanité avec les connasses égocentriques de la communication. C’est le Radeau de la Pétasse. Elles s’imaginent probablement faire du yachting en trémoussant leur cul de pute sur des mixs abominablement chiés par des DJ au talent plus que discutable. C’est à s’en boucher les oreilles. Mieux, c’est à les jeter par dessus le bord.

Les tarifs inaccessibles de la Péniche Concorde relèvent de la plus scandaleuse des pirateries. Quant aux toilettes (souvent inondées par l’eau de la Seine), elles sont comme les DJ, les videurs et les serveurs : suintantes, ignobles, et sales.

Qu’on ordonne aux U-Boot d’aller torpiller ce fichu rafiot.

Café Etienne Marcel

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Adresse : 64 Rue Tiquetonne, 75002 Paris

Téléphone : 01 45 08 01 03

Espèce de grande terrasse en bordure d’autoroute, le café Etienne Marcel affiche ouvertement une homophobie de bas étage en se plaçant sur une ligne übergay friendly. Intolérablement bruyant avec ses innombrables passages de bagnoles, scooters, bus et pompiers, l’endroit est à proscrire si vous n’êtes pas de la sur-jaquette, exhibitionniste, voyeur, noise-addict, ou accompagné d’un petit porc laineux exophtalmique à strabisme divergent et à queue enroulée sur le bas du dos (un carlin).

Les consommateurs ne perdant jamais une occasion de vous piner le cul des yeux, de vous fister le troufignou mentalement, ou de vous faire un face-sitting cérébral, les rares gars du coin qui auraient encore une sexualité moyenâgeuse (un enfant, c’est un papa bourré qui jute sur maman) prennent tous la résolution d’éviter soigneusement de passer devant ce solarium à ciel ouvert. Il paraît même que le café Etienne Marcel dispose d’une salle à l’intérieur, comme un vrai bistrot.

 Qu’on les force à se faire branler jusqu’au plaisir par une vieille pute à nibards violets de la rue Saint-Denis.

Le Bar du Marché

le bar du marché

Adresse : 75 Rue de Seine, 75006 Paris

Téléphone : 01 43 26 55 15

Dans sa fausse ambiance vintage, le bar du marché propose un petit bout de terrasse toujours bondé, bien que donnant directement sur une rom dégueulasse mendigotant devant chez Paul. L’endroit est prisé du touriste qui vient se faire étriller à vieux coups de quinze euros la pinte, ou de la petite connasse locale qui vient y claquer son smic d’argent de poche. La palme du ridicule revenant tout de même aux serveurs d’une provincialité manifeste, mais déguisés en titis parisiens d’antan. Gavroche, tablier, chemisette à carreaux… Quelle dèche !

Qu’on les renvoie tous à Rouen d’où ils n’auraient jamais dû partir, ces ploucs.

De Clercq, les rois de la frite

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Adresse : 184 Rue Saint-Jacques, 75005 Paris
Téléphone :01 43 54 24 20

L’odeur d’un chiotte « Toi-Toi » après 3 jours de festoche « ska-dub-reggae » est plus appétissante que le relent de graillon dégueulasse qui émane chaque midi de ce méchant boui-boui. Où que l’on soit dans le quartier, on réprime sans cesse un dégueulis tellement le fluide merdeux des rois de la frite semble stagner alentour. C’est bien simple, à côté de cette saloperie, les déjà-puants du coin McDo et Quick passeraient presque pour une boutique de sent-bon de ploucs de type Séphora. Les rois de la frite feraient bien de se recycler dans les émétiques. C’est là qu’est l’avenir.

Qu’on leur graisse le poil avec leur huile de friture, ces porcs laineux.